Traumatismes : de Freud à Winnicott …

Il est de plus en plus fréquent dans la clinique contemporaine des adolescents d’avoir recours à « l’hypothèse traumatique » pour rendre compte de certaines situations cliniques que rien, dans l’histoire du patient, ne laissait présager. Freud en son temps, dès le début de sa recherche, avait suivi la voie ouverte par ses maîtres : l’hypothèse d’un traumatisme, et aboutira à la construction de ce qu’il nomma sa « neurotica », hypothèse qui sera abandonnée. Peut-on alors, avec la théorie psychanalytique actuelle comprendre certaines cliniques aiguës de l’adolescent (expériences délirantes primaires, effondrements) sans avoir recours à l’hypothèse d’un traumatisme ou le traumatisme consisterait-il justement, dans le fait qu’il ne se soit rien passé ? Cette question nous conduira à partir d’une situation clinique à réfléchir sur la définition du traumatisme, du négatif du traumatisme et ainsi à retrouver des auteurs comme DW Winnicott, C et S. Botella, A. Green, G. Szwec.