26 novembre 2022    Journée de Lyon avec Florence Guignard
Lieu: En  présentiel Uniquement – GLPRA, 25 Rue Sala – 69002 Lyon

PRÉSENTATION CLINIQUE

Samedi 26 novembre 2022
9h30 – 12h30

Présentation clinique

selon la méthode en « tissage des pensées » par Habiba Mouissat.

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DE LA PARTIE CLINIQUE

Objectifs généraux

Les conditions proposées dans ce type de travail visent un double objectif :

  • Placer le présentateur dans les meilleures conditions possibles pour présenter son matériel clinique – ce qui est toujours émotionnellement éprouvant – et pour en retirer le plus grand bénéfice possible pour sa pratique.
  • Faire découvrir aux participants les possibilités créatives et relationnelles d’un travail en groupe.

Objectifs pédagogiques

  • Développer chez les participants la capacité d’approfondir en groupe des mouvements de pensée à partir d’intuitions traduites initialement dans des sensations ou des émotions.
  • Corrélativement développer l’accès aux représentations des mouvements inconscients projetés dans la situation thérapeutique à travers les comportements non verbaux, et les verbalisations de l’enfant et de son thérapeute.
  • Accéder à la complexité de ces mouvements psychodynamiques, percevoir les différents niveaux de conflits, d’angoisse et de mécanisme de défense.

Samedi 26 novembre 2022
14h00 – 17h00

Présentation théorique

À partir du texte de  Florence  Guignard. « Le maternel et le féminin : deux espaces de la vie psychique »

Mme Guignard sera seule en visioconférence

MODALITÉS ET ARGUMENT DU SÉMINAIRE THÉORIQUE

  • Séminaire théorique de 14h00 à 17h00  à partir du texte de F. Guignard « Le maternel et le féminin : deux espaces de la vie psychique – In Psychologie clinique et projective. Vol :1 N°1-1995 pp7-26. ». Le texte sera transmis lors de l’inscription.
  • Présentation du texte par Cécile Causeret qui cherchera à indiquer les concepts théoriques contenus dans le texte et pourra faire des liens avec d’autres auteurs.
  • Les participants prendront ensuite la parole pour solliciter F. Guignard qui pourra préciser les points qui leur paraissent obscurs, poser des questions.
  • Poursuite de la discussion, nous envisagerons comment ces concepts éclairent la notion de bisexualité psychique dans les deux sexes.

ARGUMENT

Propulsé dans un univers inconnu l’infans vient au monde dans un espace sensoriel tumultueux qui l’arrache du milieu aquatique où il s’est développé.

Jusqu’alors tenu, contenu par la limite contrainte de l’utérus maternel, il se retrouve à découvert, infiniment vulnérable. Il attend qu’un objet secourable garantisse son autoconservation.

Dans le même temps, il va pouvoir organiser un appareil psychique qui dépend également de la bienveillance de son environnement et de la capacité de sa mère à transformer des éléments pulsionnels non intégrés.

Après les travaux de D.W. Winnicott sur « la préoccupation maternelle primaire », et intégrant dans son argumentation « le conflit esthétique » de D. Meltzer, F. Guignard nous invite à postuler la mise en place de deux espaces psychiques : le maternel primaire et le féminin primaire.

Ces deux portions de l’espace psychique voient se développer une abondance de relations et d’identifications, tout d’abord avec des objets partiels, puis, très vite, également avec des objets totaux.

Le premier – l’espace du maternel primaire – voit se développer l’échange en projection identificatoire entre le nouveau-né et sa mère, dont la capacité de rêverie, première forme de la capacité de penser va permettre le développement de cette capacité chez l’enfant ; le second – l’espace du féminin primaire – est le lieu de la découverte de l’Autre-de-l’Objet (le tiers) et des processus de deuil de la position dépressive.

Du côté des fantasmes originaires, on peut situer le fantasme de retour à la vie utérine et le fantasme de castration dans le champ du maternel primaire, le fantasme de séduction et le fantasme de scène primitive dans l’espace du féminin primaire. Ils seront tout au long de la vie du sujet repris, élaborés au gré des relations d’intimité qu’il connaitra et des identifications qu’il mettra en place.

Les interrogations sur « le féminin » traversent l’œuvre de F. Guignard depuis longtemps.

En effet selon la théorie freudienne, le féminin se définit d’abord comme le négatif du masculin.

 Ne pouvant se résoudre à le considérer seulement comme une absence, un manque, un trou, et dans la lignée de M. Klein, F. Guignard envisage « le féminin » comme la pulsion au négatif, ouvrant sur un imaginaire où l’on peut même concevoir un « sourire sans chat ».

Florence Guignard

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DE LA PARTIE THÉORIQUE

Objectifs pédagogiques

  • Préciser les concepts théoriques contenus dans le texte.
  • Envisager les liens avec d’autres auteurs qui ont contribué à la compréhension du développement de l’appareil psychique, en particulier : M. Klein, W. Bion et D. Meltzer.
  • Repérer comment ces concepts éclairent la notion de bisexualité psychique dans les deux sexes.

Tarifs & Inscription

Cet évènement ne nécessite pas d’entretien préalable avec un membre de la Sepea.

*J’ai déjà eu un entretien avec un membre de la Sepea…

UNE QUESTION ?

+33 1 47 07 12 60

Prochaines Journées et Archives