Croyances et doutes aux lisières instables de la période de latence.

15-16-17 septembre 2023 Bernard Bensidoun et Paul Denis

Lieu: Association Notre-Dame des Champs, 92 bis, Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris et en visioconférence.

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Déroulé du weekend

Vendredi 15 septembre 2023 : 21h00 – 23h00

Bernard Bensidoun (SPP/SEPEA)

Discuté par Béatrice Ithier (SPP/SPI/SEPEA) et Françoise Cointot (SPP/SEPEA)

« À propos du besoin de croire chez l’enfant »

ARGUMENT

Le mot « croire » qualifie une activité du psychisme humain qui n’attend pas l’âge adulte pour se manifester. Le fait de « croire » se manifeste différemment selon les moments de la vie psychique et selon les états du psychisme, ainsi l’enfant croit ou ne croit pas à toutes sortes de choses et cette croyance apparaît comme une activité encore liée à la pensée magique ; l’adolescent peut croire ou ne pas croire dans son avenir ; quant au déprimé ou au mélancolique, ils ne croient plus en rien.

Croire apparaît donc comme une activité nécessaire au psychisme et qui qualifie le rapport du sujet à la réalité. Il s’agira donc de saisir le sens de ce mot que les psychanalystes empruntent aux philosophes, et ce qu’il signifie dans la clinique de l’enfant.

Les travaux de S. Freud, DW. Winnicott, J. Chasseguet-Smirgel, A. Green viendront éclairer cette réflexion.

Bernard BENSIDOUN (SPP/SEPEA)

Samedi 16 septembre 2023 : 09h00-12h00 et 14h00-17h00

Huit ateliers cliniques en groupe

Dimanche 17 septembre 2023 : 9h-00 – 12h00

Paul Denis (SPP)

Discuté par Teresa Flores (NPP/SEPEA) et Sylvie Reignier (SPP/SEPEA)

« De la sexualité latente à la sexualité manifeste de l’adolescence »

Même chez les enfants où cette période de latence est peu tranquille, la sexualité n’apparaît généralement qu’en demi-teinte et à travers des jeux sexuels qui n’ont pas la qualité d’activités sexuelles proprement dites.

Consécutive à la poussée pubertaire, l’entrée dans l’adolescence, crée une désorganisation potentiellement traumatique, au sens où elle entraîne une montée d’excitation sexuelle qui déborde les capacités du moi. L’économie psychique de la période de latence est bouleversée, d’autant que le soutien relationnel à l’élaboration de l’excitation s’efface. La symptomatologie, parfois efflorescente, souvent labile, allant des dépressions atones aux agirs bruyants, pouvant même évoquer les grandes psychoses, n’a pas toujours valeur pronostique, et maints adolescents parviennent peu à peu à sortir de la désorganisation.

Un des effets importants de la poussée sexuelle adolescente est le débordement des investissements tendres par l’excitation. Ce qui soutient et modère l’excitation sexuelle de la période de latence, semble avoir disparu. Sa réapparition peut être concomitante d’un apaisement de l’orage adolescent.

Mais il est mille façons d’accueillir la sexualité et ses promesses.

Paul DENIS (SPP)

Les « Weekends » et les « Samedis» de la Sepea sont ouverts aux psychothérapeutes qui le souhaitent, sous réserve d‘un entretien préalable avec un membre de la Sepea.