Le lien thérapeutique avec l’enfant et l’adolescent. Sa nature, son évolution, sa résolution. Partie 2 : Différentes composantes du lien thérapeutique avec l‘enfant.

11 juin 2022   Florence Guignard et Sylvie Reignier
EN VISIOCONFÉRENCE

« Tout enfant vit une forte relation affective avec l’ensemble des personnes de son environnement, en particulier avec ses parents. Les fondateurs de la psychanalyse de l’enfant ont ainsi pensé qu’une relation transférentielle avec le thérapeute, adulte étranger, serait difficile à établir ; et l’on peut, à certains égards, tenir compte de ce point de vue. Pourtant, le transfert est nécessaire pour permettre à l’enfant de déployer en séance la problématique affective à la source de ses difficultés. Mélanie Klein, a travaillé d’emblée sur l’angoisse de la rencontre et la nécessité d’en tenir compte pour permettre à l’enfant de se sentir compris et de déployer des symbolisations de sa vie inconsciente. Sur ces canevas généraux se tissent des situations différenciées, en fonction du cadre offert à l’enfant, mais aussi des singularités du fonctionnement psychique de ce dernier. Se représenter le modèle général du lien thérapeutique, ainsi que sa nature, son évolution, et sa résolution permet de mieux comprendre les obstacles rencontrés, et les adaptations nécessaires en fonction des spécificités psychopathologiques. Les réflexions abordées lors de ces samedis offriront une réflexion sur ces deux points ».

Textes

Ce texte est à se procurer : Winnicott D.W. 1977 La Petite Piggle. Traitement psychanalytique d’une petite fille.  Tr. fr. 1980 Paris, Payot, 3e et 4e consultations.

Ces trois textes vous seront envoyés après votre inscription : 

  1. Klein M. 1929 La personnification dans le jeu des enfants, Essais de psychanalyse Paris Payot 1967 p. 242-253.
  2. Sandler A.M. 1987 La compréhension et l’interprétation du transfert négatif, Bulletin de la Fédération Européenne de Psychanalyse 28, p. 5-13.
  3. Gammill J. 1992 Quelques notes sur la régression, la progression défensive et les arrêts de la progression normale, Rev. franç. Psychanal. 4/1992, p. 1050-1062.

 Samedi 11 juin 2022

Séminaire clinique de 2h30

9h-30 – 12h00

Elaboration, à partir de la méthode de tissage de pensés, d’un matériel psychothérapique apporté par un des participants. Le séminaire clinique est indépendant du séminaire théorique.

  • Développer chez les participants la capacité d’approfondir en groupe des mouvements de pensée à partir d’émergences intuitives traduites initialement dans des sensations ou émotions.
  • Accéder à la complexité de ces mouvements  et à une perception psychodynamique  de différents niveaux de conflits, d’angoisse et de mécanisme de défense.

Séminaire théorique de 2h30

14h00 – 16h30

Étudier, à l’aide des apports théoriques des textes proposés, et de l’expérience des formateurs, les aspects suivants du lien thérapeutique :

  • Le rôle de l’analyste en tant qu’objet de transfert (positif et négatif) et objet d’étayage
  • Le processus thérapeutique, et la question de la régression dans la cure

  Les « Samedis» de la Sepea sont ouverts aux psychothérapeutes qui le souhaitent, sous réserve d‘un entretien préalable avec un membre de la Sepea.

Les textes difficiles à se procurer vous seront transmis après votre inscription.

Tarifs & Inscription

Un entretien préalable avec un membre de la Sepea est nécessaire pour assister aux «Samedis» et aux «Weekends».

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**J’ai besoin d’un entretien avec un membre…

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