Terrorisme à l’adolescence

L’expérience psycho-criminologique illustre régulièrement le fait qu’il n’existe chez l’adolescent aucun parallélisme entre la gravité d’un acte délinquant ou criminel et la nature d’un éventuel trouble de la personnalité. L’adolescence est l’âge de tous les possibles, y compris le pire. Je l’illustrerai à partir d’expertises médicolégales qui soulèvent bien d’autres questionnements autour d’enjeux de vie et de mort, d’idéal, de sexualité, d’identité et de culture. Mon hypothèse est que le terrorisme islamiste offre des modèles de conduite, des matrices de comportement et des solutions ready-made, centrés sur une désubjectivation par inclusion dans un système totalitaire.

DISCUTANTS :Carmen Riemer (SPI) et Remy Puyuelo (SPP/Sepea)

Ateliers cliniques en groupe

Lors des ateliers, un matériel clinique diversifié, présenté par des psychothérapeutes de l’enfant et/ou de l’adolescent, est l’occasion d’une discussion théorico-clinique animée par des psychanalystes membres de la SEPEA

Table ronde « Le sexuel et le parental dans les configurations familiales d’aujourd’hui »

Animée par Mme Florence GUIGNARD (SPP/Sepea)

L’évolution de la société occidentale rend-elle caduque les distinctions classiques entre masculin et féminin, maternel et féminin, paternel et masculin? Nous nous intéresserons en particulier au devenir, chez les enfants d’aujourd’hui, des identifications précoces et secondaires à ces espaces du développement psychique.